L’histoire de giller, mort ou vif (épisode II)

Vendredi 26 juillet 2013. On complique donc les choses: on ajoute Fabien Sevilla (basse). Non pas que Fabien soit compliqué en soi (quoique? cf. anecdote ci-dessous), mais je veux dire qu’on fait des prises basse-batterie en « live ».  Et comme tout est dans la même pièce c’est Marc qui sue un peu (très peu, parce qu’il fait très frais dans le local: cf. l’histoire de giller, mort ou vif épisode I et aussi parce qu’il est très doué).

On se retrouve donc au local à Bex vers 10h45, un peu avant on est passé chercher les clefs dans l’atelier de musique où travaille Patrick. Je le retrouve en train de nettoyer méticuleusement un cuivre (il m’a dit que c’était pas une trompette mais je me rappelle plus quoi exactement maintenant).

Ouais, donc. On installe les micros de la batterie, Marc avait pris des photos pour pouvoir remettre les choses exactement la même chose et retrouver le même son que la semaine dernière. Ensuite, Fabien nous rejoint vers 11h40 pour installer sa basse. Il sort plusieurs pédales d’effets et c’est toujours amusant de le voir procéder à l’installation de celles-ci (difficile à d’écrire, il faut le voir, désolé).

Vers midi et demi, tout est plus ou moins installé. On décide donc d’aller manger. Fab nous dit qu’en se trompant de route pour rejoindre le local (qui n’est pas facile facile à trouver c’est vrai), il a trouvé un pti resto à deux pas de là, on peut même y aller à pied. On s’y rend donc. La terrasse est pleine alors on s’installe à une table basse pour apéro. L’endroit est trèèès sympa mais tout prend des plombes et la bouffe est euh disons un peu moyenne. Mais on s’en fout on est bien là tous les trois, Marc, Fab et moi. Manque que Pat, mais on ne peut pas tout avoir.

Pendant le repas, Fab nous fait une longue et passionnante théorie sur la diététique. Il nous explique qu’on fait passablement d’erreurs dans les mélanges que l’on fait avec les aliments qu’on mange lors d’un repas. Il nous dit également qu’il ne mange plus du tout « d’animaux vivants », qu’il évite également les produits laitiers et qu’il a arrêté le café. Je suis sincèrement impressionné. Puis au cours de la journée il nous révèle que la veille il a mangé un steak frites (bon c’était un peu forcé parce que c’était après un concert et qu’on ne lui a pas demandé son avis), que le soir même il va manger des filets de perche, à quatre heures, il me demande si je lui offre un café et en partant le lendemain il me lancera avec un grand sourire « bon à bientôt pour la fondue!! » (on a pour tradition de se retrouver de temps en temps tous ensemble autour d’une fondue, peu importe la saison). Je suis moins impressionné du coup. :O)

Avec une heure de retard sur le programme, on retourne au local à 14h, pile au moment où Pat était en train de nous rejoindre pour un café. Et hop on (=ils, moi je regarde) se met au boulot. Comme toujours c’est un régal, sauf que là, pas comme toujours, je suis au première loge et je peux regarder tout le monde travailler et quand on aime la musique comme j’aime la musique et ben on prend son pied. Je regarde Marc à la fin des prises, il a son petit sourire comme j’aime. Et j’ai l’impression que Pat et Fab se marrent bien à jouer du punk. Je dis punk, mais bon c’est ma version à moi du punk hein, n’exagérons rien.

Bref, je passe encore une fois une journée de rêve en compagnie de ses trois scélérats!

On termine vers 18h30. Quatre morceau sont dans la boîte. Il n’en reste plus qu’un (le slow de l’album!), mais on le garde pour samedi.

 

Samedi 27 juillet 2013.  Rendez-vous à 9h30. Les salauds, 9h30! Moi j’ai pris l’habitude de me coucher vers les 4-5 heures du mat, donc 9h30, c’est dur. Mais bon, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir à ces musiciens! Tout le monde est déjà là quand j’arrive. C’est un petit morceau qu’on doit faire, un clin d’œil hommage à Gainsbourg et on cherche une ambiance un peu vintage et reggae. On met tout ça en boîte et ensuite Pat joue quelques percus improvisées avec une cloche, un verre et une sorte de mini casserole.

Ensuite Pat nous quitte, il a fini ses parties, on va pouvoir mettre la basse sur celles enregistrées la semaine précédente.

Encore une fois, Fabien nous bluffe et met tous les morceaux en boîte en euh allez une heure, une heure et demi à peine? Ce qui fait qu’à midi et demi on a fini la journée (c’était bien la peine de se lever aux aurores!!)….

On démonte tout et on rentre, et moi je suis heureux comme euh comme un chef allez.

Filed under: Articles,les histoires de  |  Publié le 04/08/13  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de giller, mort ou vif (épisode I)

Vendredi 19 juillet 2013. Nous débutons les prises de son pour l’album Giller, mort ou vif.

Un album court et un peu punk: Je me suis fixé comme règle que les morceaux ne devaient pas dépasser les 2mn30 et si possible être même moins longs. Et tous devaient être énergique et up-tempo. Pour aller dans le sens de cet esprit brut de décoffrage, j’ai proposé à Marc Champod (ingénieur du son) et Patrick Dufresne (batteur) d’enregistrer certaines choses dans le local de répétition de Patrick à Bex.

Ce vendredi 19 juillet, nous sommes donc là pour faire un test et voir si ça donne quelque chose. Le local est situé près d’une rivière (on s’en fout mais c’est très beau). A l’intérieur il y fait très frais. Ce qui est agréable, parce que dehors il fait très chaud. (C’est juste pour situer un peu.)

Rendez-vous au Macdo de Villeneuve. Histoire de bien commencer la journée punk avec de la punk-food. Petit arrêt sur la route pour prendre des munition pas très punks: trois bouteilles d’eau et un paquet de biscuits (et une chuppachups pour Pat en souvenir des Abandonnés). Nous arrivons vers 13h, montons la batterie (une belle pearl) et improvisons un coin table de mixage pour Marc (ordi posé sur des planches et table de mix et carte son sur des caisses en plastique). Marc place les micros, nous discutons batteur avec Patrick et évoquons Dave Grohl, sound check et c’est parti.

Comme à son habitude, Patrick nous impressionne et met en boîte en trois heures 4 morceaux  à des tempos entre 160 et 240 (je précise ici pour donner une idée qu’un tempo à 120 est déjà considéré comme plutôt rapide, disons du moins dans le type de musique que je fais). Ca n’a pas l’air d’être plus compliqué que ça pour lui et c’est seulement quand il dit des choses comme « hé ho les gars moi je fais de la variété maintenant!! » qu’on se rend compte que ça le fatigue quand même la moindre.

Bref, une belle journée où nous prenons tous notre pied (je dis « nous » parce que j’ai bien vu leur sourire: on était content d’être là).

 

Samedi 20 juillet 2013. Retour à Alzac Sutdio pour vérifier le son. Comme on n’avait pas, hier, de véritable écoute à part au casque, difficile de dire ce que ça valait vraiment. Donc un brin de suspens. Mais ça déchire sa race !! On va donc pouvoir continuer de procéder ainsi et compliquer un peu les choses.

 

La suite au prochain épisode.

Filed under: Articles,les histoires de  |  Publié le 29/07/13  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

l’histoire du clip du lapin

Hier, jeudi 2 août 2012, nous tournions donc le clip du lapin, la chanson de la B.O. du film de Marc Décosterd: Erwan et + si affinités. Sans trop dévoiler l’histoire démentielle de ce clip, je tiens à dire qu’on s’est marré comme des dingues. Je dis « sans dévoiler » parce qu’il s’agit quand même de laisser la surprise. Tout ce que je peux dire c’est que je suis déguisé en lapin.

Marc devait me retrouver à 9hoo et nous avions rendez-vous avec l’équipe (oui! l’équipe) à 10h. L’idée était de préparer un peu le matos et même de tourner quelques scènes avant que les autres arrivent. Bon. Marc a du retard. Bon. Ce qui fait que ça ne vaut pas tellement le coup de monter avant tout le monde et on se dit qu’on est tout aussi bien à la terrasse d’un café un petit moment avant d’y aller, ce qui est plutôt un bon début de tournage.

On arrive au lieu de rendez-vous, Nicolas (mon frère!), Gaëtan et Cloppi sont déjà là (non, on est pas en retard, ils sont en avance). Caroline nous rejoint très vite à moto avec un look Kill Bill merveilleux et on attend Loïc qui nous a prévenu qu’il a dix minutes de retard mais il est pardonné parce qu’il vient à vélo… (quel fou, à vélo!, et les voitures alors? c’est pour les chiens!?)…

Ensuite, tout était simplement idyllique. Il faisait beau! On suait comme des dingues, mais on s’en foutait: il faisait beau! (la semaine d’avant on avait dû annuler parce que le seul jour de la semaine, le seul!, où il a plu, c’était le jour où on avait prévu de tourner…. le seul!)….. Tout le monde était génial et franchement on a expédié tout ça en 4h, pique-nique compris!…. Je dis « expédié » et je sais que quelques-uns ne pourront s’empêcher de lire « bâcler », alors je précise: ça a été vite parce que tout le monde était génial, voilà!

Un immense merci à Marc Décosterd pour cette journée, et me réjouis vraiment de voir tout ça monté!

Et, évidemment, un immense merci à Caro, Nico (mon frère!), Gaëtan, Loïc et Cloppi! Vous étiez tous parfaits!….

 

Filed under: les histoires de Étiquettes : ,  |  Publié le 03/08/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de l’interview par Marc Décosterd


Art O'Baz du 21 juin 2012 par nyonregiontv

Filed under: les histoires de  |  Publié le 22/06/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

L’histoire de l’enregistrement des 4 derniers titres pour finir l’album « oubliez les heureux »

5 avril. J’arrive à Alzac vers 16h. Marc Champod (the boss des machines), Fabien Sevilla (the boss de la basse) et Patrick Dufresne (the boss de la batterie) y sont déjà et ont fait une 1ère prise d’un des 4 morceaux qu’on doit mettre en boîte durant ces 4 prochains jours: « j’voudrais pas crever ».  On discute d’une ou deux petites choses et ils refont deux ou trois prises. C’est un morceaux d’un peu plus de 7 minutes avec un tempo bien lourd et pas évident mais comme toujours nos deux compères la jouent d’une traite. Je dis « comme toujours », mais je n’en reste pas moins impressionné comme toujours.

Ensuite Patrick nous laisse pour aller jouer deux morceaux en live à la radio. Nous, pendant ce temps, on fait des claps (deux fois 7 minutes de clap, autant dire qu’on a le temps de s’emmerder sec, mais on se fait mutuellement marrer donc ça va, du coup il y a un ou deux coups de claps un peu à côté de la plaque, surtout sur la fin quand Fabien faisait semblant de regarder l’heure à une montre fictive à son poignet entre chaque clap).  Je me rends compte à la fin de la 1ère prise de claps que je nous ai pas fait clapper au bon endroit rythmiquement, mais c’est pas trop grave vu que l’intervalle entre les claps est juste, Marc n’a qu’à déplacer tout ça d’un temps (ou deux je sais plus, j’a jamais été fort en temps bordel; pourtant ça n’a pas l’air si compliqué 1,2,3,4… mais si, si, c’est compliqué!).

Patrick nous rejoint vers 20h30, on est en train de manger thaï, Fabien n’a pas trop aimé son plat, mais Marc et moi oui (comment ça « on s’en fout! »?). On retourne bosser, quand je dis « on » je veux bien sûr dire « ils », moi je fous rien: j’écoute et je prends mon pied. Ils mettent le 2e titre « au loin la ville  » en boîte, avec un feeling à couper le souffle, comme toujours (je vais arrêter avec les « comme toujours », ça m’fatigue). Il commence à se faire tard et on hésite un peu à faire quelques choeurs, mais finalement on se lance et on fait plein de choeurs sur « j’voudrais pas crever » (répété en boucle à la fin du morceau… l’un de nous persiste à dire « j’voudrais pas crier » – je ne dirai pas que c’est Patrick, je ne suis pas une balance, ça contamine Marc qui s’y met aussi, mais finalement on s’en sort). Pat remarque au passage l’allusion à Boris Vian, ce qui me fait plaisir.

6 avril. Je suis un peu en retard, on avait dit 10h bordel, et j’arrive à 10h15, Pat est déjà derrière sa batterie, Fab derrière sa basse et Marc derrière sa table de mix. Ils bossent déjà quoi. Il y a un petit moment de flottement pour savoir comment on va s’y prendre pour le dernier: « on m’aime » (le 4e, « astrosong », ils ne jouent pas dessus, c’est de la programmation pour changer un peu). C’est un assez long morceau aussi (un peu plus de 7mn.) et la rythmique de ma maquette est un doux mélange de batterie et percu. Moi je ne me fais pas trop de souci, parce que j’ai confiance et je sais qu’à la fin, avec eux, je suis toujours content. Donc je laisse faire. On tâtonne un peu et Patrick finit par trouver comment s’y prendre pour combiner tout ça en un seul rythme de batterie (auquel il ajoutera un peu de percu quand même: 7minutes de maracas et 7 minutes de..euh…je ne sais pas… »d’oeuf », autant dire que les claps à côté de ça c’est un pur bonheur!). On est tous super content (je l’avais dit). Pat me dit qu’on a inventé un truc, une espèce de latino-grunge, dit-il, et je suis très enthousiaste parce que c’est vraiment ce que je cherchais à faire. Comme j’ai déjà dit une fois ailleurs, je crois fortement que « la nouveauté » en musique viendra surtout de mélanges, et là je crois que c’est ce qu’on a fait.

On a un peu débordé dans le temps et du coup quand Laurent Poget (the boss des guitares) arrive, on doit encore faire les choeurs et les claps sur « on m’aime ». Je suis un peu gêné parce que c’est la 1ère fois que je rencontre Laurent et qu’après « salut ça va », la 1ère chose que je vais lui dire c’est « euh ça te dit de faire des choeurs et des claps avec nous? ». Mais comme il est très gentil et super cool, ça lui dit bien ! Yea. On repart donc pour 7 minutes de claps, puis pour deux ou trois tours du choeurs sur la fin.

Fabien et Patrick ont fini leur boulot et restent un petit moment pour écouter jouer Laurent et pour voir comment « on m’aime » prend forme. C’est la 1ère fois que je travaille avec Laurent et tout ce que je sais de lui c’est ce que Marc m’a dit au téléphone il y a quelques semaines « si tu cherches toujours qqn pour les guitares, je viens d’avoir Laurent Poget là pour une session, il faut absolument le prendre! »… Et ben mes amis, on a pas été déçu… Après avoir posé les parties rythmiques en deux temps trois mouvements, il nous a fait deux solos de wha-wha monumentaux, le second qui m’a laissé totalement pantois. Evidemment j’étais conquis et la partie guitare s’est déroulée comme les parties de basse et de batterie: dans une sorte de douce magie envoûtante et enthousiasmante. Laurent va tellement vite que quand il me dit « et maintenant…? », je n’ai pas eu le temps de réfléchir à ce que j’allais lui demander de jouer ensuite et je me retrouve perdu dans mes feuilles a lui dire « alors maintenant, attends…euh…attends… ». C’est cool.

Normalement je devrais commencer les voix, mais ça fait trois jours que je suis malade et ce n’est pas possible, bordel, c’est toujours comme ça, tu te réjouis d’un truc, t’es en pleine forme les semaines qui précèdent et hop au moment où ça arrive, t’es malade…grrr.

7 avril. On se retrouve vers midi pour quelques petits riffs/solos d’harmonica par Jean Duperrex (the boss de l’harmonica), avec qui j’avais déjà travaillé sur les abandonnés. Tout se passe à merveille et la chose est vite en boîte. Ca fait plaisir de retrouver Jean, même si on ne s’est croisé qu’une petite heure ce jour-là. Puis Laurent revient pour finir les guitares. Tout se passe merveilleusement bien encore une fois. A la fin, j’ai juste une hésitation sur le 1er solo de wha-wha qui est parfait, mais je voulais le dégueulasser un peu plus sur le fin, lui donner un peu plus de masse salie… Laurent me dit, « je vois très bien ce que tu veux dire » et hop le problème est réglé. Je ne témoignerai jamais suffisamment ma reconnaissance à Marc, Patrick, Fabien et, pour la 1ère fois et j’espère pour de nombreuses fois dans le futur, à Laurent pour des choses de ce genre: comprendre ce que j’ai en tête et me le donner, et si souvent me le donner au-delà de mes espérances. Rhââaaa, ça fait du bien.

Laurent s’en va et c’est Marc qui se met au piano. Il y a un peu de piano en effet sur « au loin la ville », j’aurais pu le faire bien sûr, mais j’avais vraiment envie que Marc soit aussi un des musiciens sur l’album; lui qui m’accompagne pour les concerts, j’avais envie que ce soit lui sur le disque aussi. J’étais très content quand il m’a dit qu’il était d’accord. Marc s’acquitte donc de sa tâche avec finesse et délicatesse et « au loin la ville » est finie instrumentalement parlant et est vraiment très belle.

8 avril. Dernier jour déjà. On se retrouve à midi avec Denis Tercier (the boss de la trompette). C’est la 1ère fois que je travaille avec Denis que Marc connaît bien et qu’il m’a recommandé. C’est amusant parce que dans le morceau on a une sorte de petite engueulade trompette/voix et mon personnage finit par l’insulter à moitié. Mais ça fait marrer Denis, alors ça va. Là encore, le même plaisir de travailler avec quelqu’un qui maîtrise son instrument et qui comprend bien ce que j’ai en tête. On se marre bien sur le 1er solo et il m’éblouit sur le 2e (plus sérieux).

L’instrumental des morceaux est dans la boîte. Comme c’est le 1er jour où je n’ai pas mal à la gorge et où je me sens en forme, on attaque donc les voix sur « on m’aime ». J’ai fini la lead, tout le reste est encore à faire et il y a pas mal de boulot, mais je me réjouis.

Merci les gars pour ces 4 jours de rêve.

l’histoire du concert au noviodunum et de l’interview par Marc Décosterd


ART O’BAZ du 02 février 2012 par nyonregiontv

Samedi 11 février à 22h, concert au Noviodunum à Nyon. Entrée libre.

 

Filed under: Concerts,les histoires de  |  Publié le 04/02/12  |  Aucun commentaire  |  Ajouter à Facebook

l’histoire des pièces et concerts au 2.21

Pierric et moi, nous présentons deux pièces que nous avons écrites et mises en scène, au théâtre du 2.21 du 17 au 29 janvier à Lausanne. Il s’agit de pièces comiques, inspirées à la fois par la musique et le théâtre visuel.

Dans ce cadre-là, nous organisons quelques activités annexes qui auront lieu environ 15 minutes après les représentations.

Voici le calendrier :

Vendredi 20, projection de trois courts-métrages de Pierric Tenthorey : Parfois la ville
– Intérieur, lumières du soir – D’Automne

Samedi 21, concert de Jérôme Giller, rock

Dimanche 22, conférence d’Olivier Gilliéron sur la
musique classique contemporaine et ses liens avec le travail de la troupe
.

Vendredi 27, projections de trois courts-métrages
de Pierric Tenthorey
: Parfois la ville – Intérieur, lumières du soir – D’Automne

Samedi 28, concert de Jérôme Giller, rock

Dimanche 29, projection du film de Marc Décosterd : Retourne-toi

du 17 au 29, Exposition de peintures de Pierric Tenthorey, vente de CDs, livres et DVDs
(oeuvres de la troupe et amis de la troupe)

http://www.theatre221.ch/

Album 909 femmes de face by Jerome Giller

l’histoire de « zero etc. »

Lundi 17 octobre 2011. Je rejoins mon vieux complice Marc Champod à Alzac pour mettre en place les 2 nouveaux morceaux, Zero No Good #XXXXXXX et The Sad Story of the Fisherman’s Daughter, 2 ballades en anglais que nous allons enregistrer le mardi et le mercredi.

Ce lundi donc, on passe en revue ma programmation de Zero No good #XXXXXXX et on (=Marc) améliore considérablement le rendu que j’avais concocté à la maison.

Mardi 18. Journée chargée. Aujourd’hui c’est moi qui m’y colle. Programme: enregistrer les pianos et les voix pour les deux titres. On commence par Zero No Good #XXXXXXX. Je fais une prise et, miracle, ça marche. Marc recolle mes « petites » imprécisions rythmiques, mais on peut la garder d’un bout à l’autre, sans rien rejouer. Ensuite, on mange: kebab et falafel. Moreno qui passait dans le coin nous rejoint et nous fait le plaisir de sa compagnie pendant le repas. Mais qui c’est Moreno? Patience. J’en parle au paragraphe suivant. Après la pause, on enchaîne avec la voix de Zero No Good #XXXXXXX (je commence à regretter ce titre, dieu qu’il est chiant à taper). On fait deux prises du tout, verset par verset, et ensuite on trie et on garde le meilleur. Vient ensuite un moment délicat: The Sad Story of the Fisherman’s Daughter (je pourrais commencer à regretter aussi ce titre-ci, mais j’ai décidé de copier/coller, c’est plus simple… finalement d’ailleurs il est bien ce titre Zero No Good #XXXXXXX je vois pas en quoi c’est un problème Zero No Good #XXXXXXX et même encore une fois pour le plaisir Zero No Good #XXXXXXX). Donc. Le 2e morceau, c’est un peu le stress, parce qu’on a décidé de l’enregistrer en live. Autrement dit, je joue du piano et je chante en même temps et Marc en registre le tout, en même temps, et on ne gardera qu’une seule prise d’un bout à l’autre, sans aucune retouche. C’est le défit. Comme je disais c’est plutôt stressant, mais c’est une expérience que j’ai toujours rêvé d’essayer de faire. Finalement on fait trois prises et on garde la 3e. Ce qu’on entend, c’est donc du live pur et dur, voix et piano, la même prise d’un bout à l’autre, pas de retouche, la mise à nue totale, en somme. Ca fait un peu peur, surtout les bouts où la voix n’est pas tout-à-fait juste. Mais ça me plaît beaucoup et à Marc aussi (je crois en tout cas).

Mercredi 19. Aujourd’hui en enregistre du sax et du violon. Yééééé. Moreno Helmy (on y vient donc) vient jouer du sax soprano sur Zero No Good #XXXXXXX (quel titre merveilleux). C’est un régal de l’entendre. Du boulot superbe. Le tout est vite en boîte dans une ambiance décontractée et chaleureuse. Me réjouit déjà de recollaborer avec ce Grand Monsieur à l’occasion. Puis Pierric, mon vieux pote, vient poser un air de violon sur The Sad Story of the Fisherman’s Daughter.

Les titres sont donc dans la boîte, maintenant c’est mon vieux Grand Magicien, Marc, qui va s’occuper du reste: mix et mastering. Et tout ça devrait être prochainement disponible sur ce site.